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Anna, Massat

Bonjour.

Voilà la troisième rentrée post loi « séparatiste » bien entamée !! Et c’est toujours la catastrophe.

Notre fille, 3 ans à l’époque a dû rentrer à l’école. Aujourd’hui encore, c’est un poids et une souffrance pour toute la famille. Les crises, les pleurs, nous n’avons eu aucun repos.

Je précise le contexte, elle est la petite dernière d’une fratrie de 3 enfants, née en 2019 bien sûr (cette année on s’en rappellera !), 2 aînés en IEF avec contrôle positif et autorisation pour les 2 années à venir. Refus pour la dernière, premier procès perdu, nous avons abandonné pour la suite, trop découragés, trop brisés par l’injustice de cette décision. A vrais dire, notre couple et notre famille en pâtit encore, certaines blessures sont trop profondes et chaque jour d’école dans les cris et les larmes vient nous rappeler notre échec.

Suite à la scolarisation obligatoire (suite à injonction), nos 3 enfants ont pris le chemin de l’école pour tenter ensemble de combler cette injustice. Des hauts et des bas pour les uns et les autres, mais dans l’ensemble ça va ; rien à faire pour la dernière ; on ne peut pourtant pas imputer cela à l’école, les institutrices se succèdent, déploient des trésors de patience, d’écoute, d’attention ; pourtant rien ne change.

C’était trop tôt, c’est tout ; et ça nous a tous brisés.

A.