Mon épouse et moi-même avons décidé de soustraire nos enfants de l’éducation nationale lors de l’épisode COVID. En effet, nous avions depuis plusieurs années déjà des doutes quant à la qualité de l’instruction donnée à l’école, et ce qu’il s’est passé alors nous a confortés dans l’idée que l’école brutalise nos enfants.
Le plus grand alors en troisième a été très indépendant dans ses apprentissages, le plus jeune en CE2 avait besoin de nous : 4x2h de cours par semaine dispensés par papa et maman (soit 4h chacun) lui ont permis d’attendre un niveau jamais atteint par ses camarades restés à l’école.
Après une année d’IEF et l’épisode COVID derrière nous, le plus jeune a souhaité retourner à l’école pour retrouver ses copains. Une année où nous avons pu constater la casse qu’opère l’éducation nationale sur notre enfant. Il l’a très bien vécue, mais il a régressé d’une manière importante dans tous ses apprentissages. Le lien avec ses copains étant très important, nous l’avons rescolarisé l’année suivante dans une école hors contrat où il est encore aujourd’hui.
Quant au plus grand, il a souhaité continuer en IEF car « il apprenait infiniment plus à la maison qu’à l’école ». Nous l’avons toutefois rescolarisé l’année suivante car il avait besoin d’un « dossier » pour pouvoir poursuivre ses études. Il a donc fait sa rentrée au lycée en terminale, a passé son bac avec deux années d’avance et l’a obtenu avec mention très bien. Il poursuit ses études actuellement dans une classe préparatoire MPSI prestigieuse à Paris.
En conclusion, l’IEF a été pour nous un moyen parmi d’autres de soustraire nos enfants de l’éducation nationale. Elle nous a permis – et c’est ce que nous partageons ici pour ceux qui hésitent encore – de comprendre l’ignominie de l’éducation nationale qui n’est là que pour empêcher nos enfants de devenir des adultes autonomes « bien dans leurs baskets ».
Cela a demandé des efforts : du temps, un recours après du tribunal administratif (gagné), de l’argent…