Je me présente, Nadia maman de 3 enfants de 9, 7 et 2 ans. Je suis commerçante, j’ai ouvert une boutique en banlieue toulousaine qui s’adresse aux enfants, jouets, loisirs créatifs, jeux éducatifs, etc. Le concept de ma boutique est aussi de proposer des ateliers ludi-scientifiques.

En 18 mois d’activités, j’ai eu le plaisir de recevoir des dizaines d’enfants dont des enfants qui reçoivent l’instruction en famille. J’avoue avoir appris le fonctionnement exact de l’IEF grâce à mon travail et à ces ateliers.
C’est toujours un plaisir d’échanger avec ces familles. J’ai remarqué un point commun qui les qualifie toutes : la bienveillance et l’écoute. Je me permets de faire une généralité car j’en connais de nombreuses, des dizaines et mes intervenants aussi.

Très réceptifs, ces enfants apprennent de différentes manières, exercices, ateliers pratiques, cours divers. J’ai une profonde admiration pour ces parents qui se vouent à leurs enfants. Il faut avoir des qualités indéniables, des savoirs faire et savoirs être pour être capables d’endosser le rôle de parents et « d’instructeurs ». Je trouve cela naturel chez ces familles.

J’ai pu remarquer que ces enfants ne sont pas du tout désocialisés, bien au contraire, curieux d’apprendre et bien dans leurs baskets au milieu d’autres enfants scolarisés.
Quand je vois les classes surchargées dans les écoles, je me dis « et bien, qu’on les laisse tranquille, qu’on permette au contraire à d’autres familles de pouvoir s’y mettre« .

Les contrôles du suivi d’apprentissage et de l’équilibre de l’enfant sont en revanche à conserver. Et selon moi le dialogue doit se poursuivre dans le respect des souhaits de chacun tout en s’assurant que les familles instruisent leurs enfants afin qu’ils assimilent les connaissances requises par l’éducation nationale.

En résumé, pour fréquenter dans le cadre professionnel des familles IEF, apprendre que possiblement cela peut s’arrêter m’a attristé pour elles. Je suis à 100% pour que ce système perdure. Pour que ces enfants aient cette chance.